vendredi 28 février 2014

Bilan du SPOL mangeoire de l'hiver 2013/2014

13 sessions ont été réalisées à la trappe,
9 sessions ont été réalisées aux filets,
sur la période decembre-janvier-février.



TRAPPE HELGOLAND FILETS

bagué contrôlé bagué contrôlé
Épervier d'Europe
4

Accenteur mouchet
3

Rougegorge familier
3 5 4
Merle noir 9 30 8
Grive musicienne 1 1
3
Grive litorne 2


Grive mauvis 2 1

Fauvette à tête noire 2 4

Étourneau sansonnet 4


Faisan de Colchide 2


Mésange à longue queue
1

Mésange charbonnière 8 34 30 15
Mésange bleue 10 42 6 9
Mésange noire

2 2
Mésange nonnette


6
Geai des chênes 1 2 1
Pinson des arbres 200 110 25 1
Verdier d’Europe 19 2 33





TOTAL 260 237 110 40
NOMBRE DE CAPTURES 497 150
TOTAL CAPTURES 647


Le prochain programme à la station sera le halte migratoire pré-nuptial du 10 au 19 avril.

contact: station-baguage-fortvert@eden62.fr

vendredi 7 février 2014

Baguage en hiver


Cet hiver nous continuons le SPOL mangeoire à la trappe.
Les oiseaux sont en général assez nombreux lors des "poussées" avec majoritairement des Pinsons des arbres. Mais les conditions climatiques (beaucoup de vent et de pluie) ne joue pas en notre faveurs.

En parallèle nous réalisons aussi des sessions au filets mais l'affluence aux mangeoires est faible. Les oiseaux trouvent leur ressources ailleurs lorsque le dispositif est opérationnel. La grande douceur de l'hiver est aussi en lien!

Néanmoins beaucoup d'auto-contrôles intéressant de l'hiver, de l'automne ou plus ancien encore.


Une belle poussée à la trappe!




Epervier d'Europe - femelle de 3ième année (bagué à l'automne 2012)

Geai des chênes

Pinson des arbres - mâle adulte

Mésange charbonnière - mâle adulte

mercredi 5 février 2014

Bécasse des bois




Cette année, avec l’obtention par Pascal Gressier du permis de bagué spécifique à la bécasse en 2012, nous avons mis l’accent sur cette espèce emblématique du site du Fort-Vert. Nous avons commencé à travailler sur la mise en place d’un protocole de suivi de l’espèce, sur une grande partie du site puisque c’est la totalité des prairies qui a été suivis au printemps 2013, puis cet automne nous avons adjoint une bonne partie des terrains cultivés ainsi qu’un circuit dans la dune. Nous comptabilisons les contacts auxquels nous adjoignons le temps passés pour obtenir un IAN (indice d’abondance nocturne). Durant les sorties nous pratiquons également, quand cela est possible, de la capture et du baguage.

En 2013 ce sont donc 41 captures, pour 39 oiseaux différents, qui ont été réalisées.

Les captures sont principalement effectuées au travers d’une technique particulière que l’on dénomme « au phare ». Elle consiste à balayer le terrain avec une source lumineuse portative pour localiser les dames à long bec, à les « aveugler », et a s’approcher le plus discrètement possible pour déposer dessus une nappe en filet maintenu au bout d’une perche de 6 à 9 mètres de long. Ensuite toutes les opérations inhérentes au baguage sont appliquées (baguage, détermination de l’âge, prise de mesures biométriques…). Ces opérations nécessite la présence de 2 opérateurs, l’un balayant le terrain avec le phare, le second étant chargé de l’approche et de la capture. Une excellente coordination des 2 opérateurs est absolument nécessaire.




Ces donc 88% des captures qui ont été réalisées grâce à cette technique (N=36). Les filets ont permis de capturer 4 individus (10%) et le filet canopée un oiseau (2%).


Parmi ces captures, 2 contrôles ont été réalisés. Un, le 12 décembre concerné un oiseau capturé le 10 novembre au filet au niveau de la station, et un second, le 29 novembre, capturé grâce au filet canopée, avait été bagué 3 jours plus tôt grâce à la technique du phare.

Un oiseau que nous avions bagué fin novembre 2012, a été prélevé le 07 janvier 2013 à Quesques, dans le Pas-de-Calais, commune non loin de Desvres.

Enfin dans les surprises de l’année, dans le courant de la première quinzaine de décembre, une bécasse des bois « brévirostre » a été capturé et équipée d’une bague. Ce terme de « brévirostre » s’applique aux bécasses dont le bec est bien plus court que la moyenne puisqu’il n’excède par 50 mm (normalement compris entre 63 et 75 mm). Ce type d’oiseau est extrêmement rare et plusieurs théories s’affrontent sur l’origine de ce bec court : sous-espèce pour les un, mutation due aux pesticides organophosphorés, carbonatés utilisés dans les pays du nord-est de l’Europe pour les autres, ce seraient même pour certains un virus transmit par la mère atteinte de cette malformation, au jeune, lors de sa conception.
Toujours est-il qu’au moins un individu a transité par le Fort-Vert.





Un grand merci pour ceux qui ont passé une partie de leur nuit a « crapahuter » à la recherche de ce belle oiseau : P. GRESSIER et F TOULOTTE, A.-M. GRESSIER, A. SIBILLE, M. PASQUEREAU, A. LAMBIN, P. EVENO, K. GAUDRY.